Une cité pleine de gloire faisait l’objet de la discorde entre deux idoles puissants. Le dieu des océans, Poséidon, et la déesse de la sagesse, Athéna, voulaient que la cité porte leur nom respectif. Le conflit divin étant féroce, Zeus décréta que chaque dieu devait faire une offrande aux citoyens. Poséidon souleva son trident et frappa un gros bloc de pierre de l’Acropole où l’eau de mer surgit. Malgré la rage de Poséidon, l’offre d’Athéna a été préféré et depuis la ville se nomme Athènes.
Les sculpteurs grecs aimaient recréer ce conflit divin à travers leur art. Le roi est une copie de la fameuse statue de Poséidon de Melos (2e siècle av. J.-C.), et la reine incarne la glorieuse Athéna Promachos (450 av. J.-C., au musée de l’Acropole). Une statue hellénistique faite en bronze a influencé le fou et le chevalier fait une partie du mur en marbre du Parthénon taillée par Pheidias. La tour est une copie de l’une des plus admirables stèles dédiées aux jeunes Aristion décédés durant la bataille. Enfin, le pion est une statue en bronze d’un guerrier armé en 500 avant J.-C.